mors de cheval
Un mors de cheval (freno) composé de deux tiges fuselées associées par un anneau et munies de leur rênes
- Aires géographiques
- Italie, Lombardie
- Personnage
- Jean Galéas Visconti
- Famille
- Visconti
- Devises associées
- mors de cheval
Carlo Maspoli et Gastone Cambin attribuent cette devise à Jean Galéas Visconti. D’après un article de compte mal lu mentionnant un paiement à Colard de Laon pour une charrette et une litière destinées à Valentine Visconti peintes de colombes sur le soleil, du mot A BON DROIT et de « compas » (voir Valentine Visconti), Maspoli voit dans ces compas une mauvaise interprétation du mors, devise de Jean-Galéas reprise, selon lui, par Valentine, tout comme la tourterelle[1]. Les compas cités sont pourtant des figures géométriques qui forment un cartouche pour les armoiries. D’autres articles d’inventaires mentionnent de semblables "compas" qui sont clairement des cadres décoratifs et non des devises.
Le mors n’est donc pas assuré dans l’emblématique de Jean Galéas mais apparaît avec certitude dans celle de François Sforza et, par concession, dans les devise de Federico da Montefeltro. Le mot accompagne le plus fréquemment cette devise est ICH VERGIES NIT « Je n’oublie pas ».
Ce mors, objet destiné à contenir la fougue du destrier, symbolise la tempérance, l’équité, la modération et la rectitude.
[1] MASPOLI C., « Arme e imprese visconte e sforzesche Ms. Trivulziano n°. 1390. II», Archives héraldiques suisses, 111 (1997), p. 27-38, à p 29, note 16.
Bibliographie
MASPOLI C., « Arme e imprese visconte e sforzesche Ms. Trivulziano n°. 1390. II», Archives héraldiques suisses, 111 (1997), p. 27-38.