Chien camus
Un chien blanc trappu dit “camus” ou “martelez” parfois colleté de la Ceinture ESPERANCE
- Période
- 1460-1500
- Aires géographiques
- France
- Personnage
- Pierre II de Bourbon
- Famille
- Bourbon
- Devises associées
- ceinture ESPERANCE, chien camus
Un chien blanc trappu dit “camus” ou “martelez”
Cette figure se retrouve utilisée comme support des armes de Pierre II sur plusieurs sceaux[1]. Elle apparaissait déjà avec la même fonction sur un sceau de Jean II, son frère[2]. Cette hypothèse est confirmée par un manuscrit réalisé pour Anne de Beaujeu en marge duquel apparaît un chien assis colleté de la ceinture ESPERANCE[3]. Le chien assis se retrouve depuis la génération des enfants de Louis Ier de Bourbon dans l’emblématique de cette maison.
Notes
- ↑ sceau BOSREDON n. 172 (1491), écu supporté par deux dogues enchaînés assis (dessin BNF, Mss, fds français, t. 20, 404, n°24, et Gaignières t . 20, 388, fol. 162) et sceau St. 2271, écu supporté par deux dogues enchaînés assis, surmontés par deux ceintures chargées du mot espérance de chaque côté du heaume.
- ↑ BOSREDON n. 166 (1465-1475), écu accosté de deux ceintures chargées du mot ESPERANCE, l’écu est supporté par deux dogues enchaînés et assis.
- ↑ Chronique de Louis de Bourbon de Jean d’Oronville dit Cabaret, Saint Petersbourg, Bibliothèque nationale, Fr. Q. v. IV, 2., fol. 79v°.
Bibliographie
Gautier M.-E., Les ducs de Bourbon face à la mort: les élections de sépulture (fin XIIIe-début XVIe siècle), Thèse soutenue en 2002, Ecole des Chartes, 2002, deuxième partie, chapitre I.
HABLOT L., « La ceinture ESPERANCE et les devises des Bourbon », dans Espérance : le mécénat religieux des ducs de Bourbon à la fin du Moyen Age, PERROT F. dir., Souvigny, 2001, p. 91-103.