ancolie
une fleur d'ancolie
La fleur d'ancolie associée aux devises de Marie de Clèves, Recueil des poésies de Charles d’Orléans (Carpentras, BM, ms. 0375, 1457)
[1] .
- Date
- 1454
- Aires géographiques
- France
- Personnage
- Marie de Clèves
- Famille
- Clèves
- Devises associées
- chantepleure, ancolie
- Mots associés
- RIEN NE MEST PLUS
- Lettres associées
- LM
Cette fleur se retrouve associée à la panoplie emblématique de Marie de Clèves dans le décor d'un recueil d’œuvres d’Alain Chartier[1] daté de 1456[2], dont le décor porte, au folio 1, les armes Orléans-Clèves, deux ancolies dans le N enluminé et deux banderoles chargées du mot « [Rie]n ne mes[t plus] »[3], abrégé en RNMP sur plusieurs folios[4], les lettres H et M reliées par un lac d’amour.
L'ancolie est une fleur parlante pour évoquer la mélancolie. Elle est également un attribut de la Vierge. Sa forte fréquence dans le décor, notamment les marges des manuscrits enluminés, ne permet pas toujours de définir sa nature, emblématique ou ornementale.
Notes
- ↑ Paris, BnF, ms. Fr. 20026.
- ↑ La signature de Marguerite de Chambley, épouse de Louis de Beauvau, morte en 1456, apparaît dans les feuillets de garde postérieurs : voir Beauvau Louis de, Le Roman de Troyle, éd. par G. Bianciotto, Rouen, PUR, 1994, p. 215.
- ↑ le mot est répété aux folios 54vo, 115ro et 129ro
- ↑ Le même sigle est répété aux folios 28ro, 39vo, 47vo (ici la banderole est tenue par un singe), 55ro, 60vo, 81vo, 121vo.