marguerite
Une fleur de marguerite
- Période
- 1370-1410
- Aires géographiques
- France, Bretagne
- Personnage
- Olivier V de Clisson
- Famille
- Clisson
- Devises associées
- marguerite
- Mots associés
- POUR CE QUIL ME PLET
- Lettres associées
- M
- Couleurs associées
- bleu/gris
A partir de son second mariage en 1378 avec Marguerite de Rohan, veuve de Jean III de Beaumanoir, Olivier de Clisson joue sur sa célèbre devise du M (couronné ou non), probable signe de dévotion mariale adopté dans sa jeneusse, et le prénom de son épouse. Il associe alors cette lettre avec la fleur de marguerite et le motif de la couronne qui coiffe la lettre ou la fleur.
Cette devise est signalée dans plusieurs décors documentés comme celui de la chapelle Saint-Marguerite de Notre-Dame du Roncier à Josselin, semé de phylactères chargés du mot POUR CE QUIL ME PLET, des M et de marguerites (Bruel). On retrouve ce motif dans le cadre de la maîtresse-vître de la chapelle Saint-Jacques de Merléac (voir la notice sur la base ARMMA), parfois attribuée au couple Clisson.
Cette devise florale est abondamment mentionnée, associée ou non au M, à la couronne, aux couleurs et au mot, sur plusieurs pièces de l'inventaire de ses biens dressé à Josselin après son décès en 1407 (Bruel) comme par exemple sur « un jaques de veluau vermoil o ix boutons d'argent esmaillez a margarites, brodé a M et a margarites" ; " vi henaps d'or a tour de lampe merchées ou fons a M et margarites" ; "un lit d'Engleterre a M perses et grises en un chapellet de margarites, ciel, tredos, sarge, ш courtines sarge d'Irlande, brodé a margarites " ; " v tapiz vers a M perses et grisses et ouvré a margarites".
Bibliographie
BRUEL F.-L., "Inventaire de meubles et de titres trouvés au château de Josselin à la mort du connétable de Clisson (1407)", Bibliothèque de l'école des chartes, 1905, tome 66, p. 193-245.
doi : 10.3406/bec.1905.448236 (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1905_num_66_1_448236)