Plume d’autruche
Une plume d’autruche
- Période
- 1450-1480
- Aires géographiques
- France
- Personnage
- Agnès de Bourgogne
- Famille
- Bourgogne
- Devises associées
- plume d’autruche
Les devises des plumes d’autruche et des violettes d’Agnès de Bourgogne, composant avec ses armes, la figuration allégorique de la princesse dans le folio de dédicace de son exemplaire du Paradis de la Reine Sybille d’Antoine de La Sale (Chantilly, Musée Condé, Ms. 653)
Une plume d’autruche
Les devises d’Agnès de Bourgogne se retrouvent à la fois dans le texte et l’illustration du Paradis de la Reine Sybille[1], écrit pour elle par Antoine de La Sale. Ce manuscrit offre un cas très particulier de folio de dédicace qui présente à la fois les armes et emblèmes du dédicant et du dédicataire, à savoir ceux d’Agnès de Bourbon, des plumes d’autruche et des violettes, et ceux d’Antoine de La Sale (voir ce personnage). Le manuscrit d’Agnès de Bourgogne est également chargé du mot TOUT POUR LE MYEULX
La plume d’autruche est une devise assez courante à cette époque. Elle renvoie aux vertus de l’autruche considérée comme un animal qui évoque la contemplation divine et la dévotion.
Notes
- ↑ Le paradis de la reine Sybille d’Antoine de La Sale, Chantilly, ms. 653(924). Antoine de La Sale décrit une grotte où il conseille de graver les devises ducales « la pourriez mectre en escript ses poz de feu grezoys, vos plumes et vioulettes… ».
Bibliographie
Lefèvre S., Antoine de la Sale. La fabrique de l’œuvre et de l’écrivain. Suivi de l’édition critique du Traité des anciens et des nouveaux tournois, Genève, Droz (« Publications romanes et françaises », 238), 2006.