devise

emblématique et héraldique à la fin du Moyen Âge

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TOUS UNG

Le mot TOUS UNG associé à un lévrier blanc

Période
1410-1430
Aires géographiques
France
Personnage
Louis de Bar
Famille
Bar
Devises associées
lévrier blanc
Mots associés
TOUS UNG

Le mot TOUS UNG associé à un lévrier blanc

1416-1430†

Après la mort de ses frères Edouard et Jean à Azincourt en 1415, et celle de Philippe à Nicopolis en 1396 et de Charles, seigneur de Nogent le Rotrou en 1399, Louis, évêque de Langres, devient duc Bar. Pour souder sa noblesse, il décide, en 1416, de fonder une société chevaleresque, l’Ordre du Lévrier blanc dont les membres portent une broche ou un collier à cette figure associée au mot TOUS UNG[1]. Les statuts de 1416 et 1422 ont été préservés[2]. A cette dernière date, l’ordre abandonne la devise du lévrier pour celle de saint Hubert et évolue vers une société d’entraide chevaleresque, l’ordre de Saint-Hubert[3].

 Cette figure du lévrier semble avoir déjà été employée dans l’emblématique de la maison de Bar, notamment par Edouard sur son sceau de 1407[4], et Henri à qui aux étrennes 1397, Philippe le Hardi offre un « fermillet à un lévrier blanc »[5]. En 1389, à l’occasion de l’entrée de la reine à Paris, Philippe le Hardi lui fait faire un pourpoint avec un décor de vigne et de lévriers[6].

Notes

  1.  POULLE G., La maison souverain et ducal de Bar, Nancy, 1994, p. 391 ; BOYE P., « La compagnie du Lévrier blanc au duché de Bar (31 mai 1416 - 23 avril 1422) », dans Bulletin mensuel de la Société d’archéologie lorraine et du Musée Historique Lorrain, 1903, p. 123-131, 158-166 et 177-181 ; COLLIN Hubert, « Après Azincourt, Bar capitale ducale et la compagnie du Lévrier blanc (1416) », dans Bar le duc, Journées d’études Meusiennes, 4-5 octobre 1975, Nancy, 1976, p. 29-46 ; VILLEPIN P. de, L’ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois (1416-1852). Entre chevalerie et vénerie, Paris, 1999.
  2.  Charte de Fondation (1416 V 31), Paris, BN, coll. Lorraine vol. 247, n° 13 et Charte de 1422 (IV 23), A. D. Meuse, J 123/8.
  3.  « Et en lieu du lepvrier nous porterons au bas du collier ung imaige d’or duducit sainct pendant sur la poitrine… », Charte de 1422 (IV 23), A. D. Meuse, J 123/8.
  4.  Sceau D. n° 812.
  5.  PROST, t . II, art 1609, étrennes 1387.
  6.  « deux autres demi corps sur veluau vert, un palis de fort or soudiz et d’or de Chipre, le corps à vignes d’or et deux levriers gardans les palis, les manches et les grappes d’orfevrerie, les deux premiers pour mon dit seigneur le duc, et les deux autres pour Philippe de Bar… », PETIT E., Itinéraires de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, ducs de Bourgogne (1363-1419), d’après les comptes et dépenses de leurs hôtels, Paris, 1888, 1389.

Bibliographie

BOYE Pierre, « La compagnie du Lévrier blanc au duché de Bar (31 mai 1416 - 23 avril 1422) », dans Bulletin mensuel de la Société d’archéologie lorraine et du Musée Historique Lorrain, 1903, p. 123-131, 158-166 et 177-181

COLLIN Hubert, « Après Azincourt, Bar capitale ducale et la compagnie du Lévrier blanc (1416) », dans Bar le duc, Journées d’études Meusiennes, 4-5 octobre 1975, Nancy, 1976, p. 29-46

VILLEPIN Patrick de, L’ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois (1416-1852). Entre chevalerie et vénerie, Paris, 1999.

Autre devise pour Louis de Bar

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