Soufflet
un panneau d’osier avec anse entouré de flammes
- Période
- 1450-1480
- Aires géographiques
- France
- Personnage
- Louis de Bourbon-Roussillon
- Famille
- Bourbon
- Devises associées
- soufflet
La devise du soufflet sur une tapisseries aux armes et devises de Louis de Bourbon et de son épouse Jeanne de France (coll. Part.)
Un « soufflet » d’osier dans les flammes
Cette devise, est très proche de celle utilisée par René d’Anjou et longtemps interprétée comme une treille ou roseraie en flamme. Il semblerait aujourd’hui qu’il s’agit plutôt d’un panneau d’osier utilisé au Moyen Age pour activer le feu ; ce qui explique les flammèches qui l’entourent et, chez René d’Anjou, le mot TANT qui lui est associé. Elle se retrouve sur une tapisserie aux armes de Louis de Bourbon, très restaurée, sur laquelle apparaît également une genette ailée, devise de sa femme (voir Jeanne de France)[1]. La gerbe de flammes se retrouve également dans le cimier du comte. Cette devise n’est pas sans rappeler la devise du pot à feu utilisée par son père Charles Ier. La figure apparaît également dans l’emblématique des Bourbon-Malause issus d’un fils naturel de Jean II (voir infra).
Cette devise évoque l’ardeur et peut s’appliquer aussi bien à l’amour qu’à la guerre ou à la foi. Il peut s’agir ici d’un échange de devises entre René d’Anjou et Louis de Bourbon.
La devise du « soufflet » portée par René d’Anjou. Armoire reliquiaire du couvent des Cordeliers d’Angers, dessin de Gaignières (détail).
Tapisserie aux armes des Bourbon Malause issus du duc Jean II
Bibliographie
MEZAN-MUXART V., « Genette et janette : devises de Jeanne de France au XVe siècle », in Van den Abeele, Baudouin and Paul Wackers (eds.), Reinardus: Yearbook of the International Reynard Society, Volume 22, 2010. iv, pp. 104–125.