Marguerite, chêne
Une fleur de marguerite et une branche de chêne
- Période
- 1400-1410
- Aires géographiques
- Savoie
- Personnage
- Catherine de Bourgogne
- Famille
- Bourgogne
- Devises associées
- marguerite, chêne
Une branche de chêne et une marguerite
Si l’emblématique de cette princesse n’est pas connue, on sait par un article de compte que Philippe le Hardi offrit aux étrennes de 1393 à Catherine et à la comtesse de Nevers, épouse de Jean sans Peur, des chaises à leur devise[1]. Il est probable que, comme ses frères et sœurs, elle ait puisé dans l’emblématique familiale pour choisir ses devises.
On conserve également la trace de plusieurs colliers de la Cosse de genêt mentionnés dans le trousseau de Catherine de Bourgogne[2].
Son union avec Léopold de Habsbourg marque le point de départ des relations entre ces deux maisons.
Notes
- ↑ B. 1503, fol. 154v° et 155v°, cité dans DAVID H., Philippe le Hardi, duc de Bourgogne et co-régent de France. Le train somptuaire d’un grand Valois, Dijon, 1947.
- ↑ MORANVILLE H., Inventaire de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en 1420, Paris, 1935, art 161 : « un autre colier d’or à dame fait de doubles cosses de geneste, les unes esmaillées de vert et les autres garnies de IIII perles, auquel pend une pareille double cose de geneste en manière de fermail auquel a IIII plus grosses perles et ou milieu y a un balay dessus et I saphir dessoubz… ». « un autre colier d’or ou il y a douze cosses de genestes ouvertes… ». Sur le sens de cet usage de la Cosse de genêt par les princesses de Bourgogne voir HABLOT L., « L’ordre de la Cosse de genêt de Charles VI, la mise en scène d’une devise royale », RFHS, t. 69 (2002), p. 132-148 et « Les signes de l’entente. Le rôle des devises et des ordres dans les relations diplomatiques entre les ducs de Bourgogne et les princes étrangers de 1380 à 1477 », Revue du Nord, n° 345-346, t. 84 avril/septembre 2002, p. 319-341.
Bibliographie
SCHNERB B., Jean sans Peur, le prince meurtrier, Paris, 2005