Enclos palissadé (palis)
un enclos circulaire formé de barrières de bois avec une porte centrale
- Période
- 1410-1440
- Aires géographiques
- Hainaut
- Personnage
- Jacqueline de Bavière-Hainaut
- Famille
- Wittelsbach
- Devises associées
- palis
- Lettres associées
- JJ
La devise de l’enclos sur un sceau de Jacqueline de Bavière
Un enclos circulaire formé de barrières de bois avec une porte centrale
Jacqueline reprend cette devise à son père, sans doute après sa mort en 1417 comme le confirment ses sceaux[1]. Sur les sceaux datés entre son accession au comté (31 mai 1417) et la mort de son premier mari, Jean de Valois (5 avril 1417), encore utilisés en 1418, écartelant les armes de Berry/Valois à celles de Bavière/Hainaut, l’écu est soutenu par un enclos palissadé d’où sortent deux tiges feuilletées qui disparaissant ensuite, il pourrait s’agir d’une devise végétale de Jean de Valois, mais elle reste difficilement identifiable (mûre ?).
Sur son signet utilisé entre 1429 et 1428, trois fleurs sont posées dans l’enclos[2]. Le type des fleurs est difficile à définir mais, vu l’usage habituel de Jacqueline de Bavière de placer dans l’enclos l’emblématique de son époux, on peut supposer qu’il s’agit d’une devise d’Humphrey de Lancastre. Sur le sceau utilisé entre 1428 et 1433, Jacqueline de Bavière place sur le côté de l’enclos une rose (Lancastre ?) et un petit S gothique est placé sur un pan du listel portant la légende, allusion au collier aux SS ou marque de graveur ?
Sur un signet daté de 1421[3], ce sont deux J couronnés qui sont placés dans l’enclos. Ce chiffre évoque sans doute Jeanne et Jean IV de Brabant, mariés en 1418. Elle abandonne ce signet après leur séparation en 1420. Sur un signet utilisé en 1433[4], on trouve dans l’enclos un chiffre lié par un lac d’amour et trois épis de blé ? Enfin cet enclos est parfois associé à la figure de la Vierge soulignant la symbolique religieuse de cette figure, allusion à Marie hortus conclusus.
La devise du palis sur une monnaie de Jacqueline de Bavière, plaque ou double gros dit « tuin »